J’écrirai, mots de lunes, des images et des phrases qui traverseront le temps.
Je ne peux me résoudre à l’oubli.
Je me frotte au mur comme j’aurais pu me frotter à la surface de ta peau disparue.
Je transperce et je frotte, écumes et mensonges ne m’atteindront que quand le ciel aura cessé de poindre.
En attendant, je darde, à mille feu, comme bon me semble.
Mon nez se pointe entre dérives et sentiments. L’erreur me revendique. Quel était le surnom que tu me donnais ?
Rester libre avec ou sans. Mes pensées s’entrechoquent. Je suis peut-être moi même un mur.
Si tel est le cas, je veux être guimauves et violettes, pétales d’abandon, fragile parmi les pierres.
Je construis pas à pas. Ma vie n’est pas une œuvre. Elle est la mienne. C’est beaucoup pour un seul homme.
Des mots de Cyril Berthault-Jacquier pour "The dark side". [ND&CBJ 2010]